Avec le réchauffement climatique et les épisodes de canicule, les cas de surchauffe dans les logements sont fréquents. La RIVP a signé un partenariat de recherche avec le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) pour améliorer le confort des locataires en été, sans recourir à la climatisation. La recherche de solutions va à la fois porter sur le patrimoine existant, en identifiant les groupes d’immeubles les plus exposés, les contraintes inhérentes aux immeubles et en déterminant les solutions les plus adaptées – occultations, végétalisation, ventilation… – et les constructions neuves, en créant nos propres indicateurs de performance, en optimisant les constructions dès l’amont (orientation de l’immeuble, part de surface vitrée, choix des matériaux ou des couleurs…) et en vérifiant si elles atteignent les objectifs fixés.

Les parcelles sont très convoitées pour la mise en place de zones d’agriculture urbaine en plein Paris… Dans le cas de la résidence Émile Bollaert (19 ), les deux niveaux de parking souterrains, totalisant près de 4 600 m2, vont connaître un nouvel usage : la culture de champignons de Paris sur 2 000 m2 et de champignons exotiques sur 350 m2, assortis d’une plateforme logistique pour permettre aux agriculteurs d’Île-de-France de commercialiser leurs produits et faire découvrir aux Parisiens des produits locaux et de qualité !

La RIVP a signé le 2 juillet une troisième convention, après les 20ème et 13ème arrondissements, permettant à des équipes mobiles de santé mentale – les ELIAHS – d’intervenir dans le 19e arrondis- sement. Composées de 3 professionnels (psychiatre, infirmier, assistante sociale), ces équipes vont à la rencontre des locataires en souffrance, sur signalement des bailleurs, afin de trouver des solutions partagées et acceptées et ainsi gérer des situations souvent complexes.

Autre exemple, qui touche de nombreux résidents : les actions entreprises pour lutter contre les punaises de lit. Outre un dispositif de communication complet à destination des locataires et des gardiens, et des diagnostics et traitements, la RIVP teste de nouveaux dispositifs :

• Avec le CSTB (Centre scientifique
  et technique du bâtiment) et l’Aorif (Association organisme de logement social région Île-de-France), une expérimentation de prélèvement d’air dans les logements, qui déterminerait le taux d’infestation des punaises de lit d’une pièce en fonction du niveau de concentration des phéromones dégagées,
• Des tests de désinfestation à l’aide d’une tente chauffée : vêtements et mobiliers sont chauffés à 56 °C pendant une heure, ce qui tue les punaises de lit.